Depuis le 1er janvier 2010, les recours contre les décisions du juge des tutelles et du conseil de famille sont portés devant la cour d’appel et non plus devant le tribunal de grande instance.
Loi n° 2009-526 du 12 mai 2009

Sans doute y serons-nous tous un jour confrontés. La protection du majeur vulnérable est aujourd’hui devenue une vraie préoccupation. La récente réforme entrée en vigueur le 1er janvier 2009 a totalement refondu le dispositif de protection. Laurence Pécaut-Rivolier, fidèle rédactrice de la revue AJ famille – qui a été juge des tutelles pendant plus de quinze ans – , est l’auteur d’un ouvrage très pratique qui permet à chacun – majeur protégé, membre de la famille, proches, etc. – de faire valoir ses droits. Fruit d’une longue expérience, ce bel ouvrage répondra à toutes vos questions : Comment protéger au mieux ces personnes ? Quels mécanismes juridiques ou sociaux existent, et comment y accéder ? Comment adapter sa réponse, en aidant sans diminuer ou humilier ? Et lorsqu’on ne peut pas soi-même assurer la protection, comment savoir si tout se passe correctement ?
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Protéger un majeur vulnérable, par Laurence Pécaut-Rivolier, Editions Delmas, collection « express », décembre 2009
Le Sénat a adopté le 14 janvier 2010 la proposition de loi à la création des maisons d’assistants maternels qui donne un cadre juridique pour les regroupements d’assistants maternels, dénommés « maisons d’assistants maternels » , au travers de la délégation d’accueil.
Les Éditions Dalloz ont publié en janvier 2010, dans la collection « Thèmes et commentaires », les actes du colloque, organisé le 16 janvier 2009 par le Centre de droit privé et public des obligations et de la consommation (CDPPOC) de la faculté de droit de Chambéry, sur une question souvent délicate : « Être parent aujourd’hui ».
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Dans une réponse ministérielle du 19 janvier 2010, la garde des Sceaux rappelle que le nouveau dispositif de délivrance de l’acte d’enfant sans vie n’a jamais eu pour objet de reconnaître à l’enfant mort-né sa personnalité juridique. « La situation de l’enfant sans vie, régie par le second alinéa de l’article 79-1 du code civil, diffère fondamentalement, sur ce point, de celle de l’enfant né viable, décédé avant que sa naissance n’ait été déclarée à l’état civil. En effet, seul ce dernier peut acquérir la personnalité juridique. C’est pourquoi, dans cette hypothèse, le premier alinéa de l’article 79-1 prévoit que l’officier de l’état civil établit un acte de naissance et un acte de décès. Il n’est pas envisagé de modifier ce dispositif, compte tenu de l’équilibre satisfaisant qu’il permet d’atteindre entre les impératifs de sécurité juridique qui s’attachent à la délivrance des actes d’enfant sans vie et la nécessité d’éviter, pour des familles éprouvées, l’effet couperet de seuils tels que ceux fixés par l’Organisation mondiale de la santé » (Rép. min. n° 65235, JOAN Q 19 janv. 2010, p. 632).
Notre tableau de l’indice des prix à la consommation depuis 2003 est à jour du dernier indice publié (décembre 2009).
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Le ministre du de la Famille et de la Solidarité a demandé mercredi 20 janvier 2010 au directeur de la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) « d’accélérer l’ouverture des droits aux prestations familiales pour les ressortissants français rapatriés d’Haïti ». Les procédures de regroupement familial seront par ailleurs accélérées.
Signalons la proposition de loi, modifiée par le Sénat en première lecture, visant à créer une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie, n° 2225.
La reconnaissance juridique, par la loi n° 2009-526 du 12 mai 2009, des partenariats enregistrés par une autorité étrangère a pour conséquence d’appliquer aux personnes concernées les mêmes règles que celles régissant la situation des partenaires liés par un PACS, non seulement en matière d’impôt sur le revenu, mais également en matière de droits de mutation à titre gratuit.
Une instruction du 30 décembre 2009 commente le régime des droits de mutation à titre gratuit qui leur est applicable.
Instr. du 30 déc. 2009, BOI 7 G-2-10 n° 6 du 13 janv. 2010
L’article 1er de la loi n° 2009-526 du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit a reconnu les partenariats enregistrés dans un pays étranger. Si bien que, en matière d’impôt sur le revenu, il convient d’appliquer aux personnes liées par de tels partenariats les règles appliquées aux partenaires liés par un PACS. Une instruction du 29 décembre 2009 commente les règles d’imposition qui s’appliquent à compter de l’imposition des revenus de 2009.
Instr. du 29 déc. 2009, BOI 5 B-4-10 n° 6 du 13 janv. 2010
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