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Travail et famille – Le couple impacté jusque dans la séparation

13/05/2013

00022207_cover_BTravail et famille, deux univers qui ne sont pas étanches. Le travail empiète sur la vie familiale et, réciproquement, les préoccupations domestiques et familiales s’étendent au lieu de travail. La conciliation entre vie professionnelle et vie familiale n’est guère évidente, même si le droit permet d’aménager l’activité professionnelle, voire d’en suspendre le cours en cas de maternité ou de paternité du salarié par exemple.

Le sujet est particulièrement d’actualité. Le gouvernement signait, le 8 mars dernier, le protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle dans la fonction publique en vue, notamment, de permettre aux agents de mieux articuler leur vie professionnelle et leur vie personnelle et de mieux informer et accompagner les parents dans les choix de carrière liés à la vie familiale. Le 29 avril dernier, Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la famille, saluait la nouvelle vague de signatures de la charte de la parentalité en entreprise (charte d’avril 2008), qui  permet de porter à 500 le nombre d’entreprises engagées à offrir à leurs salariés une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale.

La solution pour certains sera le télétravail ou le travail à domicile. Mais ce n’est pas toujours sans risque. Il est parfois plus difficile, chez soi, de scinder vie personnelle et vie professionnelle.

Le travail impacte la vie du couple : les horaires doivent s’adapter à l’arrivée d’un enfant, chacun doit contribuer aux charges du ménage et à l’éducation et à l’entretien de l’enfant à proportion de ses ressources, etc.

En cas de séparation du couple, marié ou non, le chevauchement se poursuit. La disponibilité ou l’indisponibilité des parents du fait de leur activité professionnelle est prise en compte lorsqu’il s’agit de fixer les modalités de résidence de l’enfant ou encore celles d’un droit de visite et d’hébergement. Le travail et la rémunération qui l’accompagne joueront également un rôle important lors de la fixation d’une pension alimentaire ou d’une prestation compensatoire.

Mais les interactions ne s’arrêtent pas là. A titre d’exemple, le bénéfice du regroupement familial se trouve, dans les faits, subordonné à l’exercice d’une activité professionnelle par le demandeur. De même, le travail du mineur influe sur le montant de la contribution à l’éducation et à l’entretien de l’enfant.

C’est toutes ces problématiques qui se trouvent traitées dans la première et la deuxième partie du dossier de l’AJ famille consacré à la famille et au travail aux mois de mars et avril 2013.

Plan du dossier

1re partie

. Travail et famille – Présentation générale, par Grégoire Loiseau
. La prise en compte des « obligations familiales » par le code du travail, par Yves Struillou
. Contrat de travail versus famille, par Philippe Flores
. Séparation et travail, par Gérard Pitti
. Requête aux fins de modification de la résidence de l’enfant, par Claude Lienhard

2e partie

. Autorité parentale en cas de rythmes professionnels atypiques, par Luc Briand
. Travail à domicile, télétravail : une réponse adaptée à la question de la conciliation vie professionnelle/vie familiale?  par Laurence Pécaut-Rivolier
. La santé du travailleur à domicile en question, par Céline Leborgne-Ingelaere
. Travail et regroupement familial, par Fabienne Jault- Seseke
. L’incidence du travail du jeune majeur sur le devoir d’entretien et d’éducation, par François Sauvage
. Vie de famille, vie de travail : à la recherche de l’équilibre impossible…, par Laurence Pécaut-Rivolier

 

 

 

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